infos destruction maisons en meulière à Franconville au profit d'immeubles en béton

gare : les privilégiés

Les privilégiés de la gare...

..."parce que la proximité du train ne doit pas être réservée à une cinquantaine de pavillons, il ne faut pas être égoïste." phrase de Mr le maire (Le Parisien 6 mars 2015)

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Je suis d'accord, mais d'une cinquantaine de privilégiés en pavillons, on va faire 200 ou 300 privilégiés en immeubles. La vraie égalité serait que chaque Franconvillois puisse prendre le train sans tracasserie.

Actuellement, il faut se garer loin de la gare ou risquer une amende en se garant dans les rues proches, pour aller prendre le train.

Avec la densification des constructions à la gare, les rues vont "se remplir" et cet état de fait va se compliquer.

"Prenez le bus" disent , bien au chaud, ceux qui vont au boulot en auto ou les privilégiés de la gare.

Les parkings sont maudits, on le sait, ça prend de la place et ça ne rapporte pas.

Ce serait pourtant la vraie égalité, fraternité, solidarité : de grands parkings autour des gares. Et puisqu'on va faire d'horribles immeubles de 18 m tout autour de la gare, un horrible parking de 2 ou 3 étages de stationnement sur l'emplacement du parking actuel toujours saturé, pourquoi pas, au moins, ça privilégierait tout le monde.

Et pour le construire, les promoteurs avec tous les cadeaux qu'on leur fait, pourraient bien nous faire celui-là...

 

 

 

 

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Les privilégiés des jardins...

Les jardins privatifs....

La nouvelle mode pour construire, c'est de faire des bâtiments disposés "en U" et dans l'espace ainsi créé, faire un "jardin privatif" . Les fenêtres des appart. privilégiés donnent sur ce jardin, que l'on ne peut pas voir de la rue.

C'est le cas pour l'immeuble rue de Viernheim "le Clos des Cèdres" face à la Poste et ce sera le cas du "Victoria" que l'on construit à l'entrée de Franconville, zone Bel Air (photo).

Meuliere 347

Autrefois, les jardins entouraient les beaux pavillons et ainsi les passants pouvaient longer des espaces verts, entretenus par les propriétaires. D'une certaine façon, on profitait un peu de leurs jardins, de leurs arbres, de l'espace.

A présent, plus ça va, dans nos rues modernes,  plus on longe des murs continus de façades  d'immeubles.

Si jardin il y a... il est caché derrière. (Et ainsi personne n'en profite : qui mettrait sa chaise longue sous une trentaine de fenêtres? ou alors il y a "les privilégiés du rez-de-chaussée"...)

Et comme dans le PLU, il n'y a aucune exigence d'un pourcentage "de vert" dans les nouvelles constructions, nos rues seront de plus en plus couleur-béton.

Le vert , il est juste bien dessiné sur les panneaux des promoteurs, dans la réalité on ne le voit jamais....

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