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infos destruction maisons en meulière à Franconville au profit d'immeubles en béton

Je crains qu'à l'avenir

                                                                                                                                                                                     

juillet 2021 : je crains qu'à l'avenir Franconville devienne invivable....

La responsabilité des maires d'aujourd'hui, c'est de prévoir les villes de demain.

Ce n'est pas facile d'être maire, je vous l'accorde. L'Etat aide de moins en moins et impose de plus en plus de contraintes.

Alors, le maire tellement absorbé par la nécessité de " boucler le budget de la commune" et de répondre aux obligations de bâtir 25% de logements sociaux sur la commune, oublie l'essentiel ou de toute façon, il s'en désintéresse, comme notre maire....

L'essentiel, c'est de faire face aux étés caniculaires que nous subissons de plus en plus et construire en fonction des changements climatiques à venir. Et c'est vrai, de créer des logements puisque nous sommes de plus en plus nombreux, mais agglutiner tout le monde dans les banlieues, est-ce une bonne solution ?

Des problèmes vitaux sont en vue, les fortes températures, le manque d'eau, la pollution de l'air, on pourrait ajouter la pollution sonore et la préservation de notre qualité de vie, malgré tout.

Or toutes les décisions vont dans le mauvais sens. Tant à l'échelle mondiale, à l'échelle de la France et à l'échelle de notre commune.

Est-il normal que quelques personnes à la mairie, le maire, son ego et quelques conseillers municipaux privilégiés soient les seuls décideurs de notre avenir à Franconville ?

Nous avons essayé d'ouvrir le dialogue et de communiquer. Avec M Delattre c'était impossible, avec M Melki, c'est peine perdue. Dans une ville peu d'habitants se sentent réellement concernés par les choix faits pour la commune, je l'ai constaté durant ces 5 années. Certains parlent comme au comptoir d'un café, sans réel argument et changent parfois d'idée, d'une fois à l'autre. Mais , et nous l'avons vu dans la préparation du PLU, le groupe de ceux qui ont fait des propositions avaient réellement de bonnes idées :

 

faire un centre-ville piéton, avec la place où s'installerait le marché et les parkings déplacés sous l'actuel marché couvert... M Melki réfute qu'ils aident les commerces et que la voiture est indispensable pour faire marcher le commerce.

faire des pistes cyclables et des abris à vélos, pour réduire la pollution et le bruit.... M Melki dit que nos rues sont déjà étroites et qu'il n'y jamais de place pour caser une voie cyclable. Il envisage de créer un abri à vélos.

faire des squares, des ilots de verdure en ville, le Bois des éboulures ou le Parc Cadet de Vaux sont parfois loin de certains quartiers... il faudrait se donner la peine de les définir dans le PLU, avant que les promoteurs ne mettent la main sur une zone à construire, cela sera-t-il fait ?

faire un lieu de rencontre pour les Franconvillois, un repair' café, avec réparations, reyclages etc.... M Melki dans ses promesses électorales a parlé d'un " café-poussette", l'idée a été " recyclée" dans les promesses des élections départementales.... mais en verra-t-on jamais la couleur !

faire une nouvelle école, tant de nouveaux élèves, les classes vont être surchargées dans certains secteurs.... M Melki là aussi, a promis une école mais quand on l'écoute lors de ces débats pour le nouveau PLU, on comprend qu'il n'a nullement l'intention de financer un nouvel établissement scolaire.

ne parlons pas de la circulation et du stationnement à Franconville, tant qu'on densifie à ce rythme, le problème restera insoluble....

On le voit ci-dessus, beaucoup d'habitants ont des souhaits légitimes pour l'avenir. Mais nous ne sommes pas écoutés. Quand les permis de construire sont accordés, on nous dit " C'est trop tard !" il fallait le dire lors de l'enquête publique précédant ces permis. Quand on l'écrit sur le registre de l'enquête en mairie ou sur les enquêtes en ligne, rien n'est pris en considération. Nous étions 13 lors d'une enquête et grâce je l'espère, " au battage" que nous avions fait nous étions 150 habitants à dire nos idées, l'enquête suivante. Qu'on soit 13 ou 150, on n'a aucun poids dans les décisions.

Alors je crains qu'à l'avenir, Franconville soit une ville surchauffée, avec des rues en " canyons", encaissées entre deux facades en bêton de 5 étages.

Alors je crains qu'à l'avenir, notre ville soit saturée de voitures, saturée dans les classes d'école, saturée de pollution atmosphérique, saturée dans les trains, les bus, sur les routes, saturées dans les rendez-vous médicaux, saturée dans les files d'attente....

Alors je crains qu'à l'avenir, il faille oublier nos espoirs pour l'avenir, d'une ville bien pensée avec des ilôts de fraicheur, des arbres pour les canicules à venir. Une ville où une source serait valorisée, de l'eau potable, une vraie richesse pour les jours qui se profilent. Une ville construite à taille humaine avec de la place, de l'air. Comme il y a malgré tout beaucoup d'appartements, il y aurait aussi beaucoup d'espaces pour que jouent les enfants. Des zones calmes, piétons, vélos, pour sortir de temps en temps du boucan. On pourrait rêver même d'un potager ( pas comme celui de la Mare des Noues en prison derrière des barreaux, inaccessible), peut-être un pré avec des moutons au lieu des tondeuses à gazon  ( comme à Cergy et à Ermont, ils ont bien une ferme pédagogique), un petit air de " il fait bon vivre", un petit peu de " bien-être", pour la ville à venir.... Mais on nous dit toujours qu'on est de " doux rêveurs"... pourtant c'est à chacun de nous, d'essayer d'améliorer ce monde et encore davantage quand on est à un poste de décisons et de responsabilités... pourtant il est des villes où maire et habitants oeuvrent ensemble, ils améliorent le présent et préparent l'avenir... il est des villes, où le maire sait écouter les gens et parfois s'inspirer des bonnes idées qu'il entend..... Sait-on jamais, puisse Franconville avoir ce bel avenir....

 

 

 

                                                                                                                                                                                                     

2015- On pourrait comprendre...

En 2015, on se désole que les promoteurs arrivent à convaincre assez facilement les propiétaires de vendre leurs maisons. Si ensuite, les immeubles déjà nombreux, on fait perdre la valeur aux biens, on peut s'étonner que les " premiers" aient vendu si facilement....

On pourrait comprendre le dilemme des propriétaires de belles maisons :

-Franconville "n'a plus la cote " et ils ne peuvent plus vendre bien.

-Ils laissent démolir leur maison et en gagnent un bon prix.

Mais même avec un prix baissé de 30%, ces personnes restent privilégiées

et doivent pouvoir se reloger agréablement.
Ainsi, leur belle maison en pierre meulière serait-elle toujours là,

pour le plaisir d'un nouvel habitant et pour le plaisir de tous les passants qui, comme moi,

admirent ces demeures d'un autre-temps.

 L'Ile -de- France garderait sa particularité, nos banlieues auraient un peu de caractère , on échapperait à cette uniformisation qui guette notre société .

A trop "tasser" les villes, on génère des problèmes. A trop "tasser" les gens, on risque d'étouffer dans les transports, dans les parkings,

Monsieur le maire, arrêtons de tant construire, on va manquer d'air, manquer de vert

et arrêtons de démolir les belles demeures anciennes, patrimoine de notre ville

et de notre région.

L'argent ne justifie pas tout ce gachis.

Si la commune a besoin d'argent, a-t-on essayé d'envisager d'autres solutions que ce réflexe-béton : construisons, augmentons la population ?

(voir ci-dessous l'exemple d'Angoulème ...)

 

Je crains qu'à l'avenir...

 

cette folie de démolition et de reconstruction, sans aucun bon sens,

en tassant,

sans imaginer la vie des gens dans des quartiers si mal pensés,

que cette folie n'incite des propriétaires de grands terrains

à négocier au prix fort avec les promoteurs en action en ce moment

et à tout vendre, meulière avec ....

 

Les promoteurs ne sont pas des urbanistes,

ils ne "pensent pas la ville",

mais construisent au hasard des affaires

qui se présentent.

 

 

 Ajoutez votre commentaire, je vous rappelle le site à préciser ci-dessous :

http://sosmaisons95.e-monsite.com

 

 

l'exemple d'Angoulème...

Une ville peut gagner de l'argent, autrement qu'en "se vendant" aux promoteurs.

Angoulème (42000 hab) est la capitale de la BD.

La ville d'Angoulème a favorisé ce projet culturel. Chaque année il y a le week-end de la BD, qui remplit les hôtels, qui fait grimper les recettes des restaurateurs, les touristes affluent dans les commerces, le circuit "des murs peints" de personnages de BD a été créé dans la ville. Un 1 euro investi par la ville représente 1,30 euro de bénéfice. Les éditeurs de BD sont présents et dynamisent ce projet.

Certes, il faut du temps pour associer une ville à un élément culturel et l' argent mis au départ est important. Le Jumping pourrait être associé à Franconville, il existe depuis des années. Mais il ne crée pas de rentrées d'argent. Le centre équestre des Montfrais longtemps à l'abandon, ouvre à nouveau (rentrée 2015). Si le cheval peut être un thème associé à Franconville, il faut y croire vraiment. Ou alors il faut choisir et développer un autre projet culturel qui amènerait un afflux de visiteurs à Franconville et un apport économique.

Miser sur la culture me semble plus judicieux que  de miser sur l'urbanisme

pour créér des rentrées d'argent pour la commune. Ou miser sur les deux, ce qui minimiserait le nombre d'immeubles.  

 source : Angoulème la BD, c'est bon pour l'économie

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Commentaires

  • Valérie
    • 1. Valérie Le 01/02/2015
    oups désolée pour toutes les fautes d'orthographe
  • Valrie
    • 2. Valrie Le 01/02/2015
    Bonjour!

    ton site est bien documenté et présenté, j'espère que les franconvillois se rendrons compte de ces destructions et réagirons!

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