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infos destruction maisons en meulière à Franconville au profit d'immeubles en béton

Le Parisien 2015/18

L'article du 15 mars 2015 : "Des habitants créent un blog contre le "bétonnage massif".

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merci à Marie Persidat

En effet, le boul. Berteaux est défiguré dans sa partie centre-ville face au Commissariat et face à la Poste.

Il nous reste à le protéger dans sa partie aux larges trottoirs plantés d'arbres (ce qui est rare à Franconville ). Dans ce boulevard, zone "UL pavillonnaire à 10 m", soi-disant protégée, on peut construire des immeubles hauts de 10 m.

Imaginez un immeuble au milieu des belles maisons...

Pour nous, "belles" maisons, ce n'est pas seulement une notion d'esthétique, on aime ou on n'aime pas ce style. Mais "belles" au sens du patrimoine, les maisons d'Ile de France, le style d'une époque. On n'est pas obligé de rayer de la carte tout le passé de Franconville pour imposer ces immeubles sans âme et sans charme et participer ainsi à l'uniformisation des villes de notre époque.

 

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On note d'ailleurs une incohérence de la municipalité qui choisit le style Pavillon Baltard (un peu avant 1900) pour les verrières ou tonnelles ou kiosques de restauration comme celui de la gare et bientôt de la mairie.

Merci pour ce choix, mais qui dit immeubles du 21 ème siècle, aurait plutôt dit " cafèt du 21 ème siècle....."

Ces petits kiosques sont néanmoins bien agréables. Ce sont des reproductions,

alors que nos maisons en meulière (un peu après 1900) sont authentiques.

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Pourquoi ne pas faire "un boulevard 1900" à Franconville, avec  petit kiosque style Baltard et mobilier urbain de l'époque ?  quelque chose de particulier qui attirerait les clients du centre-ville à la gare en passant par cette promenade ...

Plutôt qu'"un lien UL" : une ligne d'immeubles de 10 m de haut reliant 2 zones d'immeubles de 18 m.

voir la rubrique : Cartes de Franconville  ou  voir la rubrique : C'est quoi le PLU ?

 

                                                                                                                                                                   

 

Pour rappel, le Baron Georges Eugène Haussmann, a créé un style d'immeubles parisiens mais aussi toute une réflexion sur l'urbanisme, au début du dix-neuvième siècle. Il a fait démolir des quartiers entiers de maisons populaires, des zones plus ou moins insalubres construites dans un réseau de petites rues, à Paris.

Il a ainsi conçu de hauts immeubles et aussi, de grandes et larges avenues souvent plantées d'arbres ( comme s'il prévoyait la circulation intense dans le futur et les préoccupations écologiques de notre époque !). Les petites gens qui ont été délogées par ses constructions ont pu, pour certains, occuper les chambres de bonnes des 6ème étages des immeubles haussmaniens. Les gens les plus fortunés habitant au rez de chaussée. On peut apprécier ou critiquer cette organisation des classes sociales. Mais elle permettait à tous de vivre ensemble, dans de beaux quartiers. Et là aussi, c'est la mentalité des gens, les rapports humains qui faisaient la différence. Car vivre au sixième étage, dans un beau quartier,  si l'on a un " bon patron", compréhensif et bienveillant dans l'immeuble, ce n'était peut-être pas un si mauvais sort ...

A Franconville, de nos jours,  on copie le style haussmanien. Mais on n'élargit pas les rues quand on case des immeubles, on met des bornes-poubelles partout  et on ne pense pas aux logements sociaux, laissant de côté les classes sociales les moins favorisées. A méditer...

Le Parisien du 28 août 2018 signale le problème du pic d'accroissement démographique dans les collèges du Val d'Oise...

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Rappelons que c'est le département qui s'occupe des collèges et des lycées. Pour les écoles maternelles et les écoles élémentaires (ou primaires selon l'appellation) ce sont les villes et les maires qui s'en occupent.

Le Parisien souligne les problèmes du département confronté à un afflux de nouveaux collégiens venus des nouveaux immeubles qui se construisent sur toutes nos communes. Des pré fabriqués provisoires dans la cour pour accueillir les collégiens (comme au Plessis Bouchard), des cours de maths ou de français dans des salles de sciences avec paillasses (surface carrelée pour les SVT) et maints rafistolages sont devenus habituels dans les collèges du 95. Et on continue à construire encore et encore des immeubles....

Mercredi 29 août 2018, le Parisien soutient notre action contre le projet de 7 immeubles Bouygues à côté d'Ikéa...

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Merci au Parisien et à Christophe Lefèvre pour cet article dans le journal du mercredi 29 août et pour l'entretien avec M Melki dont il nous transmet les paroles.

M Melki indique que la source n'est plus exploitée depuis 2012. En effet, la mise en bouteilles de l'eau de source Cristalline a cessé en 2012.  (Voir l'article du Parisien : http://www.leparisien.fr/franconville-95130/l-eau-cristaline-de-franconville-c-est-fini-05-01-2012-1797482.php) mais comme il est dit dans cet article, une société de bonbonnes (Aquapyrénées) pour les fontaines à eau des entreprises, a repris et cela jusqu'au printemps 2017. Cette société a-t-elle eu des problèmes de rentabilité ?

M Melki évoque la création, d'un nouveau rond-point et de nouvelles voies de circulation. J'espère qu'il détaillera ce point dans le Journal/ Le Mag. de Franconville, car dans la rue du Général Leclerc, nous avons du mal à imaginer ce que cela pourrait donner...

M Melki  nous indique qu'il y aurait "près de 15 salles de classes vides, mais elles ne sont pas forcément dans les secteurs où nous en avons besoin." Là aussi, nous avons du mal à imaginer 15 salles vides dans nos écoles, mais il reconnait que le secteur aura besoin d'une école "d'ici 2 ou 3 ans ". Mais c'est maintenant, M Melki qu'il faut réserver du terrain sur les 9 000 m2 du projet Bouygues ( ou même 1,2 hectare mentionné dans l'article). Dans un an , on va courir après un bout de terrain disponible ou démolir des maisons, pour que l'école soit prête dans 2 ans ! Il n'y a pas de temps, ni de terrain à perdre.

Si on lit l'article juste en dessous qui concerne Pierrelaye : "Nouvelle école : quelle organisation en attendant l'ouverture ?" on apprend que la construction de l'école n'est pas finie, le chantier est en retard et qu'elle n'ouvrira qu 'en novembre ! Les élèves vont être répartis pour 3 mois dans les autres écoles de Pierrelaye... c'est n'importe quoi ! A Franconville, aussi, va-t-on s'y prendre au dernier moment , quand nous serons au pied du mur avec plus d'écoliers à scolariser que de places disponibles dans les écoles ?

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Commentaires

  • pierre
    Merci de votre message et de celui de la page "SOS Berteaux." C'est sur celle-ci que vous pourrez lire ma réponse plus complète, la page : " SOS Berteaux" sera plus adaptée pour différents témoignages des propriétaires du boulevard Berteaux, peut-être. voir aussi la page d'accueil du moment, 26 juillet 2018.
  • John
    • 2. John Le 26/07/2018
    Etant propriétaire d'une belle meulière sur le boulevard Maurice Berteaux, je suis actuellement confronté à ce dilemme.
    Bien sur il y a l'attachement sentimental à la pierre et l'âme de ces maisons mais comment faire face au rouleau compresseur de nos dirigeants. Et je tenais à vous part de ma décision pour les différentes raisons:
    - Ce type de maison avoisine les 500.000 à 600.000€ et deviennent difficiles à vendre car les personnes ayant ce genre de budget ne veulent plus s'installer à Franconville car devenu trop bétonnée et de plus en plus mal fréquentée. Du coup les vendeurs sont obligés de vendre à plus bas prix.
    - Si je décide de garder ma maison ceci n'arrêtera pas le projet et notre maison sera entourée de béton sans parler de la perte de la valeur mobilière. Exemple de projet à la gare: https://www.google.fr/maps/@48.9931576,2.2351122,3a,75y,203.78h,90t/data=!3m6!1e1!3m4!1sMtMCHtlncPe6Fkqc81aESQ!2e0!7i13312!8i6656
    - En revanche si le promoteur me propose un tarif dont la somme est deux fois supérieur à la valeur du bien, alors sans hésitation, je vends.

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